L’essentiel à retenir : Les marques comme CI, Roller Team, Rimor ou les Ford Puma 2.2 TDCi (2007-2009) cumulent problèmes d’étanchéité, pannes mécaniques et SAV défaillant. Privilégiez des modèles réputés (Hymer, Rapido) et vérifiez impérativement le porteur. Une mauvaise sélection entraîne des coûts cachés (réparations, revente impossible), transformant le rêve en cauchemar financier.
Acheter un camping-car, c’est rêver de liberté, mais saviez-vous que certaines marques camping-car éviter peuvent transformer ce rêve en cauchemar ? Problèmes d’étanchéité, matériaux fragiles, SAV défaillant… Suivez le guide pour identifier les pièges à éviter, les moteurs à fuir (comme les Ford Puma 2007-2009) et repérer les défauts cachés avant l’achat. Avec notre liste noire et nos astuces, vous éviterez les modèles coûteux à l’usage et préserverez votre budget. Par exemple, les parois en aluminium de certaines marques révèlent une fragilité aux chocs, tandis que les gammes Flash de Chausson ou Genesis de Challenger accumulent les pannes électriques. Votre prochain voyage en dépend !
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ToggleAcheter un camping-car : comment éviter que le rêve ne tourne au cauchemar
Le camping-car incarne la liberté, les escapades en pleine nature et l’autonomie totale pour explorer des destinations variées. Pourtant, un choix mal préparé peut transformer ce rêve en cauchemar financier et logistique. Selon une enquête récente, près de 30 % des acheteurs de camping-cars d’occasion regrettent leur investissement en raison de pannes répétées ou de coûts d’entretien imprévus.
Un camping-car mal choisi n’est pas seulement un mauvais investissement ; c’est une source de stress constant qui peut gâcher vos vacances et vider votre portefeuille.
Suivez le guide pour éviter les marques de camping-car à éviter et repérer les signaux d’alerte. Par exemple, les modèles en aluminium des marques Pilote, Dethleffs ou Burstner, bien que légers, présentent des faiblesses structurelles et thermiques : fragilité face aux chocs, surchauffe en été, isolation défaillante en hiver. Autre réflexe de base : vérifiez si le véhicule est équipé d’un moteur Ford Puma 2007-2009, connu pour ses pannes fréquentes.
Bon à savoir : certaines marques réputées, comme Challenger, Chausson ou Le Gourmand Trigano, accusent une baisse de qualité selon les retours d’utilisateurs. Pensez aussi à consulter les avis d’experts avant d’acheter. Enfin, n’hésitez pas à exiger un contrôle technique complet et à éviter les transactions hâtives. Une famille suisse a perdu 41 000 francs en versant un acompte pour un camping-car qui n’est jamais arrivé. Ça peut sembler évident, mais des plateformes comme Autoscout24 rappellent qu’il faut toujours visiter le véhicule avant de payer.
Les 4 signaux d'alarme d'un camping-car peu fiable
Avant d’acheter un camping-car, il est essentiel d’identifier les défauts récurrents qui trahissent une mauvaise fiabilité. Ces signaux d’alerte, souvent ignorés, évitent mauvaises surprises et coûts imprévus. Voici les quatre points critiques à inspecter.
- Les infiltrations d’eauUn fléau silencieux. Les joints de fenêtres, lanterneaux ou jonctions de panneaux mal étanches laissent l’eau s’infiltrer. Conséquences : moisissures, dégradation structurelle et réparations onéreuses. Autre réflexe de base : vérifiez les traces d’humidité dans les angles ou sous les rangements. Les modèles en aluminium, souvent proposés par des marques comme Pilote ou Dethleffs, sont particulièrement sensibles après des précipitations prolongées.
- La qualité des finitions intérieuresUn détail déterminant ! Les matériaux bas de gamme (placages qui se décollent, charnières fragiles) ne résistent pas aux vibrations de la route. Pensez aussi à tester la solidité des étagères : un jeu excessif indique un assemblage douteux. Des marques comme Challenger ou Chausson, autrefois réputées, ont vu leur niveau baisser récemment selon les avis utilisateurs.
- Les pannes électriques et mécaniquesUn moteur Ford Puma (2007-2009) ? À éviter. Ce modèle est connu pour ses pannes fréquentes. Autre réflexe de base : testez tous les circuits électriques (frigo, chauffage) et inspectez le tableau de fusibles. Selon l’étude ADAC, 46,3 % des pannes proviennent de la batterie, 10 % du câblage. Une cellule mal isolée aggrave ces risques.
- Un service après-vente (SAV) défaillantUn bon camping-car peut devenir un casse-tête sans SAV efficace. Les marques premium comme Hymer ou Dethleffs disposent de réseaux réactifs, mais d’autres, moins établies, manquent de réactivité ou appliquent des prix exigeants. Pensez aussi à consulter les forums : les retours sur les délais ou coûts imprévus sont décisifs. Un SAV inexistant transforme même un petit problème en contrainte majeure.
Quelles sont les marques de camping-car à éviter ? La liste noire
Les marques de camping-cars à éviter cumulent des défauts récurrents, des coûts de réparation élevés ou des problèmes techniques avérés. Ces informations s’appuient sur des retours d’utilisateurs, avis d’experts et données techniques. Il s’agit d’un guide pratique, non d’un jugement définitif, pour anticiper les risques liés à l’entretien.
CI (Caravans International) et Roller Team : Problèmes d’étanchéité et finitions
CI et Roller Team, du groupe Trigano, sont régulièrement citées pour des infiltrations d’eau (lanterneaux, bacs à douche fissurés) sur les modèles Riviera 66XT et Nacre 95XT, avec des frais de réparation entre 2500€ et 4000€. Roller Team fait face à des pannes électriques fréquentes (coûts 1200€-2800€) et un mobilier peu robuste, malgré un prix d’achat compétitif.
McLouis : matériaux faibles et finitions défectueuses
McLouis, marque abordable du groupe Trigano, a amélioré ses modèles depuis 2015, mais les anciennes versions souffrent de défauts. Des joints mal scellés, sangles de gaz mal fixées ou problèmes d’humidité nécessitent des réparations entre 800€ et 3000€. Un propriétaire de Glamys 22 (2016) relève des finitions approximatives, comme des points lumineux mal intégrés, malgré une amélioration après l’achat.
Chausson Flash et Challenger Genesis : matériaux de basse qualité
Les gammes d’entrée de gamme Chausson Flash et Challenger Genesis utilisent des matériaux peu durables. Le Chausson Flash 610 subit des infiltrations (pavillon fissuré, porte latérale), un WC en surpression en montagne et un boiler inefficace au-delà de 1300 mètres. Les frais de réparation varient entre 2500€ et 4000€. Pour Challenger Genesis, des pannes électriques et une isolation médiocre sont mentionnées, entraînant des ajustements personnels (ventilation additionnelle, renforcement des joints).
Rimor : SAV inexistant et problèmes de couchage
Rimor, marque économique, propose des modèles comme le Sarus 66 Plus, mais avec des défauts notables. Des assises de salon trop profondes, une marche haute vers la douche et un espace de rangement limité sont signalés. Le SAV est pratiquement inexistant, avec des équipements défaillants (pompe à eau, alarme de monoxyde de carbone). Un utilisateur a dû réparer seul la pompe à eau après une panne, faute de service proche.
Marques américaines : problèmes de finition et de sécurité
Forest River, Thor Motor Coach et Gulfstream, moins répandues en Europe, nécessitent une vigilance pour les occasions. Les retours soulignent des rappels de sécurité fréquents, des soucis de plomberie et des finitions approximatives. Un Truck Camper américain a révélé des réservoirs d’eau limités (80L), une autonomie électrique insuffisante et des équipements payants. Des problèmes comme des pneus usés ou une pompe à eau défectueuse complètent ce profil critique, avec des systèmes de vidange mal conçus.
Attention au moteur : les motorisations de porteur à fuir
Lors de l’achat d’un camping-car d’occasion, la fiabilité du porteur est aussi cruciale que l’état de la cellule. Beaucoup négligent ce détail, se concentrant sur l’aménagement intérieur, alors que le moteur peut entraîner des dépenses imprévues. Même un léger claquement moteur mérite une vérification immédiate. Voici les motorisations à éviter, avec leurs défauts récurrents identifiés par les propriétaires et les experts.
| Motorisation | Années de production concernées | Problèmes fréquents |
|---|---|---|
| Ford Puma 2.2 TDCi | 2007-2009 et 2011-2015 | Casse moteur, injecteurs fragiles, turbo. |
| Fiat Ducato 2.3 Multijet II | 2015-2017 | Surchauffe, problèmes de refroidissement, vanne EGR. |
| Renault Master 2.3 dCi | 2010-2016 | Usure prématurée de la pompe à eau, problèmes de vanne EGR. |
| Peugeot Boxer / Citroën Jumper 2.2 HDi | 2006-2014 | Problèmes d’injecteurs, corrosion. |
Le Ford Puma 2.2 TDCi est marqué par des casses moteur dès 72 000 km, souvent liées à des injecteurs grippés ou une pompe haute pression défaillante. Ces pannes entraînent des réparations coûteuses, souvent non couvertes par la garantie. Les versions Euro IV sont les plus touchées, avec un défaut de conception des pistons en aluminium.
Le Fiat Ducato 2.3 Multijet II souffre de surchauffes répétitives. Une pompe à eau usée ou un radiateur encrassé peut obliger un remplacement de la culasse à plus de 2 000 €. Les capteurs de température génèrent aussi des alertes erronées, trompant les propriétaires sur l’état réel du moteur.
Le Renault Master 2.3 dCi cumule des fuites de liquide de refroidissement et une surchauffe fréquente. La vanne EGR s’encrasse rapidement, et la pompe à eau lâche souvent. La chaîne de distribution, souvent bruyante à froid, prévient d’une usure accélérée en cas d’entretien irrégulier.
Le Peugeot Boxer/Citroën Jumper 2.2 HDi est pénalisé par des injecteurs défaillants avant 150 000 km. La corrosion prématurée des composants augmente aussi les frais d’entretien. Ces problèmes rendent ces modèles coûteux à l’usage.
Avant d’acheter, vérifiez le code moteur et l’année de fabrication. Consultez les forums spécialisés pour croiser les retours d’expérience. Un porteur fiable, même daté, vaut mieux qu’un modèle récent mais affecté par des défauts récurrents.
Les matériaux de construction : un critère à ne pas négliger
Choisir le bon matériau pour son camping-car n’est pas anodin. On vous explique pourquoi l’aluminium, malgré sa légèreté, cache des défauts majeurs.
Les parois en aluminium, utilisées par des marques comme Pilote, Dethleffs ou Burstner sur certains modèles, donnent un aspect moderne mais posent des problèmes concrets. Savez-vous pourquoi ces matériaux attirent autant de critiques ? Suivez le guide.
L’aluminium est un conducteur thermique redoutable. En été, il transforme votre cellule en four. En hiver, il laisse la fraîcheur s’installer en un rien de temps. Bon à savoir : ce défaut s’explique par sa structure même, qui transmet facilement les variations de température.
Autre réflexe de base : vérifiez la résistance aux chocs. L’aluminium, bien que léger, craint les impacts. Une grêle soudaine peut laisser des marques indélébiles. Ça peut sembler évident, mais les dégâts accumulés finissent par coûter cher.
- Aluminium : Léger, mais sensible aux chocs, à la grêle et mauvaise isolation thermique
- Polyester : Plus résistant aux impacts, meilleure isolation, réparation plus simple
- Composite (type GFK) : Le haut de gamme, très résistant et excellente isolation, mais plus cher
Le polyester change la donne. Moins sensible aux chocs, il amortit mieux les bruits de pluie et retient la chaleur. N’hésitez pas à demander des tests de résistance lors de l’achat : c’est un critère déterminant.
Pourquoi les réparations comptent-elles ? En cas de bobo, le polyester se répare plus facilement, sans faire grimper la facture. L’aluminium exige des compétences spécifiques, ce qui augmente les coûts.
Le choix dépend de votre usage. Pour des vacances estivales, l’aluminium suffit. Mais si vous rêvez de voyages en toute saison, le composite s’impose. Pensez aussi au budget : les matériaux haut de gamme exigent un investissement supplémentaire.
L'impact financier d'un mauvais choix : plus que de simples réparations
Investir dans un camping-car à la réputation douteuse peut entraîner des conséquences financières inattendues. Un modèle jugé « abordable » à l’achat s’avère souvent coûteux avec des réparations fréquentes. Par exemple, le moteur Ford Puma (2007-2009) génère des frais imprévus, tout comme les modèles en aluminium de Pilote ou Dethleffs, sensibles à la grêle et à la surchauffe. Le remorquage sur autoroute peut atteindre 300€, sans compter l’immobilisation pendant les vacances.
Les marques comme Challenger, Chausson ou Le Gourmand Trigano, autrefois réputées, affichent une fiabilité déclinante. En cas de panne à l’étranger sans assurance adéquate, la facture explose : 200€ minimum pour un remorquage sur autoroute, des frais pour héberger les passagers, et des réparations non couvertes. En Espagne, un devis signé engage le propriétaire même après un changement d’avis.
La dépréciation accélérée est un facteur clé. Un camping-car perd 20% de sa valeur en un an, puis 15% annuellement pendant deux ans, et 7% par an ensuite. Un véhicule neuf à 60 000€ vaudra à peine 30 000€ après cinq ans.
Penser à la revente dès l’achat n’est pas pessimiste, c’est une stratégie financière intelligente. Un camping-car difficile à vendre est un capital qui s’évapore.
Les coûts cachés s’accumulent : test d’étanchéité annuel (120€), contrôle technique (85€), pneus neufs (600€ les quatre) ou encore le gardiennage (300€/an). Pour un véhicule d’occasion sous 25 000€, vérifier l’absence de rouille ou d’infiltrations est crucial. Acheter d’occasion un modèle fiable (30 000€ minimum) reste une alternative raisonnable, à condition de valider son historique d’entretien.
La check-list ultime avant d'acheter votre camping-car d'occasion
Ça peut sembler évident, mais une inspection rigoureuse est votre meilleure assurance. Suivez cette check-list pour éviter les mauvaises surprises et investir en toute sécurité. Les erreurs d’achat peuvent coûter cher : réparations imprévues, surcoûts de carburant, ou même immobilisation du véhicule.
- Vérifiez l’étanchéitéInspectez les joints des fenêtres, lanterneaux et trappes. Recherchez des taches d’humidité, moisissures ou déformations dans les placards et sur les parois. Un test d’étanchéité avec un hygromètre est recommandé. Une infiltration peut entraîner des réparations dépassant les 2 000 € selon les experts.
- Testez tous les équipementsAllumez le chauffage, le frigo (sur gaz, 12V et 220V), les plaques de cuisson, la pompe à eau et les lumières. Vérifiez les branchements électriques et l’évacuation des eaux usées. Un système défectueux peut coûter entre 500 et 1 500 € de réparation.
- Inspectez le châssis et le moteurCherchez des traces de rouille sur le châssis. Exigez l’historique des factures d’entretien. Un Ford Puma de 2007 à 2009, par exemple, est réputé fragile. Selon les forums spécialisés, les réparations mécaniques sur ces modèles atteignent souvent 1 000 €.
Pour un suivi fiable, consultez les conseils d’entretien auto.
- Analysez la charge utileComparez le PTAC (Poids Total Autorisé en Charge) et le PVOM (Poids à Vide) sur la carte grise. Une charge utile insuffisante limite votre confort. Par exemple, un porte-moto pour camping-car, pesant 33 kg, peut réduire drastiquement la marge.
Découvrez les options adaptées pour optimiser votre espace.
- Faites un essai routier completTestez sur routes variées : la tenue de route, les bruits suspects et le freinage sont critiques. Un moteur surchargé ou mal entretenu consomme 15 % de carburant en plus, selon l’Argus. Une révision complète coûte entre 300 et 800 € si des défauts sont détectés.
- Consultez les avis en ligneRecherchez le modèle exact + « problèmes » ou « avis ». Par exemple, les camping-cars en aluminium (Pilote, Dethleffs) sont régulièrement critiqués pour leur isolation thermique défaillante. Des forums comme Routard.com confirment que ces modèles surchauffent en été, nécessitant un climatiseur supplémentaire (environ 1 200 €).
Ne négligez jamais ces étapes. Un prix attractif cache parfois des frais cachés. Selon HistoVec, 30 % des achats précipités entraînent des coûts supplémentaires supérieurs à 2 500 € dans les six mois suivant l’achat. Une démarche méthodique vous protège d’un investissement risqué.
Choisir en confiance : les alternatives fiables et votre meilleur atout
Identifier les marques de camping-cars à éviter est essentiel, mais privilégiez des alternatives éprouvées. Hymer et Bürstner, deux marques allemandes, se distinguent par leur isolation PUAL 2.0, sans bois, garantissant résistance thermique et étanchéité. Leur réputation repose sur une construction robuste, même si le choix des matériaux reste critique pour Bürstner.
Adria, marque slovène, offre un excellent rapport qualité-prix grâce à des matériaux légers et durables comme l’ECOFIBER 4.0. Ses modèles (Matrix, Coral) séduisent par des finitions soignées et une isolation confirmée par une cote DICA stable depuis 20 ans. Les marques françaises comme Rapido et Pilote, bien que plébiscitées pour leur agencement, font face à des critiques récentes sur des défauts récurrents (finitions, électronique) et un SAV insuffisant.
« Votre meilleur allié dans cette aventure, ce n’est pas le vendeur, mais votre propre connaissance. Avec les bons réflexes, vous êtes prêt à faire un choix éclairé. »
Pour un achat serein, combinez vigilance et expertise. Vérifiez l’étanchéité, l’historique mécanique (Fiat Ducato, Mercedes Sprinter) et les avis utilisateurs. Les marques allemandes et slovènes restent des valeurs sûres, tandis que les marques françaises nécessitent une inspection rigoureuse. Louez un modèle avant d’acheter pour tester sa fiabilité au quotidien.
L’achat d’un camping-car exige vigilance et recherche. Évitez les marques récurrentes de défauts (CI, Chausson, Rimor), les motorisations fragiles (Ford Puma 2007-2015) et l’aluminium mal isolant. Priorisez des marques fiables (Hymer, Rapido) et des vérifications minutieuses. Avec les bons réflexes, votre rêve de liberté devient réalité sans mauvaise surprise.
FAQ
Quelle est la marque de camping-car la plus fiable ?
Lorsqu’on cherche un camping-car robuste et pérenne, certaines marques se distinguent par leur rigueur de fabrication. Les marques allemandes comme Hymer et Bürstner sont souvent citées pour leur qualité d’isolation et leur durabilité, grâce à des matériaux premium et des processus de test exigeants. En France, Rapido et Pilote s’illustrent par des finitions soignées et un excellent rapport qualité-prix, tandis qu’Adria, implantée en Slovénie, offre des modèles modernes et bien équipés. Bon à savoir : ces marques disposent généralement d’un service après-vente réactif, un critère essentiel pour éviter les mauvaises surprises.
Pour un achat serein, privilégiez les modèles avec des matériaux comme le composite (GFK), plus résistant que l’aluminium ou le polyester. N’hésitez pas à consulter les forums spécialisés pour vérifier les retours d’utilisateurs sur les modèles qui vous intéressent.
Quels sont les moteurs de camping-car à éviter ?
La motorisation du porteur est aussi cruciale que la cellule. Certaines motorisations sont à éviter en raison de leur fiabilité discutable. Le Ford Puma 2.2 TDCi (2007-2009 et 2011-2015) est connu pour des casses moteur prématurées et des soucis d’injecteurs. Le Fiat Ducato 2.3 Multijet II (2015-2017) souffre de surchauffes et de problèmes de vanne EGR. Le Renault Master 2.3 dCi (2010-2016) présente une usure prématurée de la pompe à eau et des pannes électroniques fréquentes. Enfin, le Peugeot Boxer / Citroën Jumper 2.2 HDi (2006-2014) cumule des problèmes d’injecteurs et une corrosion des pièces.
Autre réflexe de base : vérifiez systématiquement le code moteur et l’année du porteur avant d’acheter. Un historique d’entretien irréprochable et une inspection par un mécanicien indépendant sont des étapes incontournables pour éviter les mauvaises surprises.
Quelles sont les 10 meilleures marques de camping-cars en France ?
En France, le top 10 des marques fiables inclut Pilote (leader des ventes en 2022), Rapido (sabrage familial et innovations), Adria (modèles modernes et abordables), ainsi que les allemandes Hymer et Bürstner (réputées pour leur excellence technique). Les marques comme Laika, Carthago ou Knaus-Vogt offrent aussi des gammes haut de gamme, tandis que les espagnoles Autocar et Laika (nouvelle gamme) gagnent en popularité. Pour les budgets serrés, les modèles d’entrée de gamme des grands groupes comme Chausson ou Challenger (hors séries Flash/Genesis) restent une option, à condition de privilégier les versions récentes et bien entretenues.
Pensez aussi à la revente : les marques premium comme Hymer ou Bürstner conservent mieux leur valeur. Suivez le guide et comparez les avis en ligne pour identifier les modèles les plus adaptés à vos besoins.
Est-ce que Chausson est une bonne marque de camping-car ?
Chausson, marque emblématique du groupe Trigano, reste globalement fiable, mais attention à sa gamme d’entrée de gamme « Flash ». Ces modèles, conçus pour un prix plus accessible, utilisent des matériaux moins durables (placages fragiles, isolants bas de gamme) et présentent des risques d’infiltrations ou de pannes électriques. En revanche, les autres séries de la marque, comme les intégraux ou les profilés haut de gamme, bénéficient d’une construction rigoureuse et de certifications Truma pour l’isolation. Suivez le guide : vérifiez systématiquement l’étanchéité, les finitions et l’historique d’entretien si vous optez pour un Chausson.
Bon à savoir : Chausson a récemment réorganisé son usine de Tournon-sur-Rhône pour améliorer la qualité, mais les modèles Flash restent à éviter si vous visez un usage fréquent ou en conditions difficiles.
Quel est le camping-car le plus solide ?
Le camping-car le plus solide combine une structure robuste, des matériaux de qualité et un porteur fiable. Les marques allemandes comme Hymer et Bürstner utilisent des composites (GFK) pour des parois très résistantes et une isolation optimale. Les modèles intégraux de Rapido ou les fourgons aménagés d’Adria sont aussi des références grâce à leur construction renforcée. En termes de motorisation, les Ford Transit ou Fiat Ducato récents (depuis 2018) équipés de moteurs de 130 à 150 chevaux offrent un bon compromis puissance et fiabilité.
Pensez aussi à la méthode de fabrication : les cellules collées (sans vis) limitent les risques d’infiltrations. Pour les sols, une épaisseur de 63,5 mm (dont 55 mm d’isolant) garantit une meilleure résistance aux chocs et aux variations de température.
Quel est le porteur le plus fiable pour un camping-car ?
Le porteur idéal dépend de vos besoins, mais certains modèles se démarquent par leur fiabilité. Les récents Ford Transit 2.0 TDCi (depuis 2019), Fiat Ducato 2.3 Multijet (2018 et plus récents) ou Citroën Jumper 2.2 BlueHDI (de la même génération) sont des choix sûrs. Ces motorisations, associées à des boîtes 6 vitesses, offrent un bon couple pour les montées et une consommation maîtrisée. Les Renault Master 2.3 dCi post-2016 sont aussi fiables, à condition de suivre scrupuleusement les recommandations d’entretien (vidange tous les 20 000 km, nettoyage EGR tous les 60 000 km).
Autre réflexe de base : évitez les moteurs sous-puissants (moins de 130 chevaux) pour un véhicule de plus de 3,5 tonnes. Un porteur trop sollicité vieillit prématurément, ce qui compense rapidement l’économie initiale.
Quels sont les moteurs à éviter pour un camping-car ?
Outre les moteurs déjà cités, d’autres modèles posent problème. Le Ford Transit 2.2 TDCi (2011-2015) est sujet à des défaillances de chaîne de distribution, pouvant entraîner des réparations coûteuses. Le Renault Master 2.3 dCi (2010-2016) souffre de problèmes de vanne EGR et de pompe à eau. Enfin, le Peugeot Boxer 2.2 HDi (2006-2014) accumule les pannes d’injecteurs et des soucis de corrosion. Ces moteurs, bien que courants, nécessitent une vigilance accrue lors de l’achat d’un véhicule d’occasion.
Ça peut sembler évident, mais une vérification de l’historique du véhicule (rappels constructeur, entretien) et un essai routier complet sont indispensables. Un voyant d’alerte moteur ou un bruit anormal lors du démarrage doivent immédiatement alerter.
Quelle marque de camping-car présente le moins de problèmes ?
Les marques allemandes Hymer et Bürstner, ainsi que les françaises Rapido et Pilote, figurent parmi les moins problématiques. Leur secret ? Des contrôles qualité rigoureux, comme les tests d’étanchéité quotidiens sur 100 % des véhicules (avec 14 heures d’aspersion) ou les simulations en chambre thermique. Les slovènes Adria et les espagnoles Laika (hors gammes d’entrée de gamme) s’inscrivent aussi dans cette démarche. Pour les motorisations, les Ford Transit post-2018 ou les Fiat Ducato 2.3 Multijet III (depuis 2018) sont les plus éprouvés.
Pensez aussi à la modularité de l’espace et à la qualité des équipements : des rangements mal fixés ou un lit escamotable capricieux peuvent vite devenir un casse-tête. Un conseil : testez chaque système (serrures, charnières, étagères) lors de la visite.
Quelle est la durée de vie moyenne d'un moteur de camping-car ?
Un moteur bien entretenu peut durer 200 000 à 300 000 km, voire plus. La clé ? Suivre scrupuleusement le carnet d’entretien, en adaptant les intervalles aux conditions d’usage. Un camping-car tracté ou utilisé en montagne nécessite des vidanges plus rapprochées. Les moteurs turbodiesel modernes, comme les 2.0 BlueHDI (Peugeot) ou 2.3 Multijet III (Fiat), résistent mieux au temps grâce à des composants renforcés. En revanche, les modèles anciens (Ford Puma 2.2 TDCi, Renault Master 2.3 dCi antérieur à 2016) ont une espérance de vie réduite à 100 000-150 000 km, souvent entachée de réparations coûteuses.
Bon à savoir : un moteur sous-alimenté (moins de 130 ch pour un véhicule de 3-4 tonnes) vieillit prématurément. Pensez aussi à surveiller la consommation d’huile et l’état des courroies de distribution, surtout si le véhicule a connu des conditions extrêmes.
